Chez Yogascope, nous avons décidé de rendre notre offre la plus transparente possible,

pour vous permettre à votre tour de choisir en conscience la forme de voyage que vous souhaitez soutenir.

Mais reprenons depuis le début.

Ces dernières années, le nombre de catastrophes liées au réchauffement climatique s’est envolé.

Le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes, met en cause l'humanité sur son impact direct sur cette multiplication des évènements liés au bouleversement climatique.

En moins de vingt ans, les incendies, les sècheresses et les inondations, ont augmenté autant que les températures s’envolent, et mettent en péril des millions de vies. De 350 à 500 catastrophes naturelles par an, nous pourrions passer à 560 d'ici à 2030.

Et le tourisme dans tout ça ?

Vous vous en doutez, il n’est pas exempt de tout reproche. 

Selon plusieurs estimations, le tourisme serait responsable d’environ 8 % des émissions de gaz à effet de serre sur la planète, 11 % à la seule échelle nationale. En cause les transports et tout particulièrement l’avion. Ces chiffres sont d’autant plus importants, qu’ils excluent 80 % de la population mondiale qui n’a pas les moyens de voyager. Mais également, il ne concerne qu’une infime partie de l’année puisque les vacances représentent rarement plus de 30 jours par an. 

Il faut cependant rappeler que le tourisme est essentiel pour certaines économies, et que les échanges culturels autant que financiers sont d’une importance capitale pour certains pays.  Enfin, comment interdire idéologiquement parlant les déplacements intercontinentaux, et le franchissement des frontières ?

D’un point de vue humain, nous empêcher de nous déplacer sur la planète est tout simplement impossible, et de telles restrictions nous enfermeraient dans un protectionnisme d’un autre temps.

Mais alors, comment repenser un tourisme plus responsable  et que recherchons-nous vraiment lorsque nous voyageons ? 

Ces pistes de réflexion ont été très facilement identifiables lors de la crise COVID et notre incapacité à nous déplacer.

  • L’humain et la connexion aux autres

  • L’évasion du quotidien, la rupture avec notre routine

  • La prise de recul, l’évacuation du stress

  • Le divertissement

Ces éléments, aussi cruciaux qu’ils soient, sont à mettre en perspective avec une consommation du tourisme extrême et une approche polluante du voyage. Sont-ils vraiment si dépendants de la destination?

“Imaginer un tourisme plus sobre, soutenable, c’est peut-être commencer par faire le deuil de l’idée qu’il existerait une liste de choses qu’il faut absolument faire dans sa vie, une liste de destinations à voir, si possible les plus loin possible.”

You Matter World

Le voyage à emission négative n’existe pas, mais c’est un idéal vers lequel nous pouvons tendre.

Pratiquer en vacances ce que nous tenons pour acquis au quotidien

C’est prouvé: les vacanciers relâchent leurs efforts une fois hors de leur cadre quotidien. La gestion des déchets, l’utilisation de l'énergie, la sobriété de la consommation sont aussi importantes en vacances qu’elles le sont dans votre home sweet home.


Choisir votre voyage en connaissance de cause

Un logement à taille humaine consomme toujours moins qu’un hôtel all inclusive, une balade à cheval ou un cours de kite surf seront toujours moins impactant qu’une balade en quad ou un vol en montgolfière, et enfin, un repas végétarien divise par 12 vôtre émissions de gaz à effet de serre, en comparaison d’un repas avec un plat contenant de la viande de boeuf.

Et après?

Il n’existe pas de solution magique au défi qui s’impose à nous. Clouer les avions au sol et empêcher les gens de voyager est en tout état de cause un projet irréaliste dans la société d’aujourd’hui. Nous pouvons en revanche être conscients de l’impact de nos choix sur la planète, et décider de faire autrement.

Tout comme pour le reste de l’économie mondial, de nouvelles pratiques émergent et permettent des alternatives au modèle qui est le nôtre.