Le Breathwork de Susan Oubari pour une rentrée sereine

On respire sans y penser. Pourtant, dès lors que l'on se penche sur les pouvoirs insoupçonnés de ce réflexe naturel, le champ des possibles s'ouvre à l'infini. Susan Oubari approche de la respiration à travers le breathwork, une pratique de méditation intense développée à Los Angeles.

C’est quoi le Breathwork ?

Après des années de dérives incontrôlables, le LSD est banni en 1971 officiellement par la Convention sur les substances psychotropes de l’ONU. Alors qu’ils en administraient de très faibles doses à leurs patients pour les soigner, quelques scientifiques commencent à se demander comment reproduire les effets de cette drogue, sans la substance elle-même.

Le psychiatre tchèque Stanislav Grof élabore alors les bases de la respiration holotropique inspirée du pranayama et du rebirth (une méthode de respiration permettant de faire ressurgir des souvenirs enfouis) qui permet à celui qui la pratique d’entrer dans un état de conscience modifié, une sorte de transe méditative qui libère des blocages émotionnels.

Et techniquement ?

Grâce à trente minutes d'exercices de respiration exigeants, le mental se relâche. En respirant par le ventre (notre deuxième cerveau), on libère l’énergie bloquée en nous. Cette hyper ventilation volontaire modifie l’afflux du sang et fait baisser le dioxyde de carbone. Naturellement, des picotements, tête qui tourne, frissons, larmes ou rires peuvent se manifester. Il s’agit d’une expérience physique, mentale et émotionnelle intense... et unique.

La respiration se saccade en trois temps : la première inspiration s’inspire par la bouche en gonflant son ventre au maximum. En retenant cette extension ventrale, on prend une seconde inspiration pour gonfler sa poitrine. Pour finir, on relâche tout sur une expiration énergique. Pour des effets optimums, cette respiration s’effectue les yeux fermés, une main posée sur son ventre et l’autre sur sa poitrine, de préférence couché sur une surface confortable, recouvert d’une couverture.

Quels sont les bienfaits du Breathwork ?

La persévérance

Le cerveau butte dès les premières minutes sur cette respiration incongrue. Il vous enverra donc rapidement des premiers signaux vous encourageant à baisser les bras. Gardez le cap ! Le meilleur reste à venir.

Laisser parler ses émotions

Une fois ce premier stade passé, le cerveau se calme et laisse place à une sensation de calme, presque d’euphorie. Vous gérez cette nouvelle respiration et ses premiers effets ne vont pas tarder à se faire ressentir. Pleurs, rires, cris… Ne retenez aucune de vos émotions. Let it all out!

Libérer votre esprit

Si les effets physiques du Breathwork diffèrent énormément d’une personne à une autre et même d’une pratique à une autre, tout les pratiquant s’accorderont à vous dire que les heures (voire jours) qui suivent une séance ne ressemblent à aucun autre. Un peu à l’instar du Kundalini qui décharge lui aussi les énergies, le Breathwork a ce pouvoir d’ôter à l’esprit le poids des émotions. Clarté, sensation de liberté, joie : voilà autant de sensations que vous procure cette respiration magique.par Fanny Liaux-Gasquerel.

Qui est Susan Oubari ?

D’origine américaine, Susan Oubari a travaillé dans la mode pendant 27 ans. En 2005, elle découvre le Reiki, le pilier qui lui permettra de résister au rythme stressant de sa carrière et s’y forme pendant 14 ans. La révélation du Breathwork se fait plus tard, à Los Angeles en 2017, où Susan suit une formation avec Dan Brulé, l'un des pionniers de la discipline. Fraîchement installée à Paris, elle se lance le défi de populariser cette discipline encore méconnue en France en la mettant au coeur de son atelier de développement personnel, Breathe in Paris.

Dans le cadre de notre seconde retraite bien-être digitale, organisée pendant le confinement, Susan était intervenue sur l'importance de la respiration en temps de stress et sur son enseignement du Breathwork.

Retrouvez sur le site de Susan ses prochaines séances de Breathwork (en personne ou en replay).

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