Art thérapie, liberation émotionnelle… Maud, une de nos professeurs, vous en parle !

À l’occasion de notre prochaine retraite yoga & art thérapie “express yourself”, DANS LE PERCHE, nous avons échangé quelques mots avec la pétillante maud léger.

Rencontre avec Maud Léger

“Le groupe qui se crée à chaque retraite est une force à part entière. Les singularités de chacun.e font écho à celles des autres de façon magique, mystique. C’est très beau, très spécial et un vrai besoin actuel.”

 

Le Yogascope : Bonjour Maud ! Peux-tu te présenter à nos yogis?

Maud Léger : Hello la team du Yogascope ! Je suis Maud. Je suis passionnée de yoga, de mouvement, de nature. 

Je suis franco-australienne, je vis actuellement à Paris avec mon petit chat Kimchi. J’adore danser la salsa et soulever de la fonte à la salle, mais aussi m’assoir en méditation pendant de longs moments. 

Je m’épanouis dans mon métier, à prendre soin des autres à travers mes cours de yoga, massages et accompagnement sur-mesure qui mêle yoga thérapie et naturopathie.

Comment as-tu découvert le yoga ?

J’ai découvert le yoga avec Alex Onfroy, sur le rootfop de la Fondation Cartier, là où je travaillais quand j’avais 20 ans. 

Peux-tu me parler de la libération émotionnelle ? La définir ? 

Nous sommes des êtres multidimensionnels, comme nous l’explique la théorie des Koshas

Au-delà de notre enveloppe physique, nous avons aussi des corps plus subtiles : mental, émotionnel, énergétique et spirituel. 

L’émotion est une énergie, qui se fige, se stocke, se bloque dans le corps et cesse d’être en mouvement (“in motion”). L’énergie qui normalement nous traverse, sans signification, tend à se figer en nous à cause de l’histoire intérieure à laquelle on la rattache. 

Comme l’émotion est dans le corps, on utilise le mouvement conscientisé du corps pour faire re-circuler l’énergie et donc s’en libérer. 

L’approche somatique du yoga est donc une pratique de libération émotionnelle en soi. Mais toute pratique qui conscientise ces différents niveaux de l’être à travers le mouvement est une pratique de libération émotionnelle. 

Selon toi, le yoga est-il un outil pour libérer ses émotions ? 

Absolument, c’est le but du yoga. Se libérer de l’emprise de l’égo pour se souvenir de soi, smarana : libre et sans limites, sans peur. 

As-tu un exemple marquant d’une thérapie de libération émotionnelle (un souvenir marquant) ?

Oui, au moment du Covid, en Australie. Toute seule chez moi, je ne savais plus quelle direction prendre. J’avais perdu la possibilité de faire mon métier, mon revenu, j’allais me séparer de mon copain pour revenir en France, sans aucun plan. J’étais perdue et j’avais très peur de la suite. 

J’ai mis des musiques qui me rappelaient des moments forts, j’ai dansé, dansé, dansé, jusqu’à sortir tout le chagrin : l’histoire d’amour qui n’est pas le grand Amour, le besoin de rentrer « à la maison », la partie de moi s’était éteinte, etc. Grâce à ce moment, j’ai pu prendre l’engagement envers moi-même de sauter le pas : rentrer en France, croire au grand Amour, vivre en accord. 

À ceux qui n’ont pas la chance de rejoindre la tribu sur la retraite “Express Yourself”, aurais-tu des conseils pour libérer ses émotions quotidiennement ? 

Oui, se connecter à ses émotions, à son énergie, à ses pensées tous les jours. Juste en s’autorisant à ressentir. J’aime beaucoup m’allonger à même le sol l’après-midi, faire une pause pour ressentir. On peut aussi visualiser le courant d’une rivière qui emporte ce qui ne nous sert plus.  

Écrire ses ressentis sur un carnet, en free flow. Pratiquer un yoga incarné, tantrique, où le.la prof nous invite à conscientiser chaque posture et transition. Danser sur des sons qui nous renvoient à des moments de notre vie, et de nouveau sons. Aller courir, faire du dessin, de la poterie, de la sculpture, etc. Mais aussi parler de ce qu’on ressent, avec un.e thérapeute, quelqu’un de neutre.  Et communiquer à ses proches sur ses peurs, ses doutes, ses joies, ses envies, ses folies.

Professeure fidèle et investie du Yogascope, un mot pour tes futurs élèves sur les retraites ? 

J’ai vraiment hâte de créer ensemble de nouveaux souvenirs, des moments de partage inoubliables. La vie est plus riche ensemble. 

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